Réunir des chercheurs et des partenaires de partout au Québec dans les secteurs de la santé, des services sociaux, du droit, de la sécurité publique, communautaire, de la défense des droits et des représentants de la famille afin d’approfondir les connaissances, d’informer et d’améliorer les pratiques intersectorielles à l’interface de la santé mentale, de la justice et de la sécurité publique.
Améliorer la réponse des systèmes aux comportements délictuels ou perturbateurs de populations présentant une incapacité significative aux plans cognitif ou mental (trouble mental grave ou d’autres réalités particulières, telles que déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme, dépendance, itinérance, par exemple) lorsque celles-ci sont confrontées au système de justice.
la prévention de la pénalisation et la criminalisation des personnes présentant des problèmes cognitifs ou de santé mentale.
l’émergence de trajectoires d’utilisation de services mieux adaptées aux besoins et aux droits des personnes vulnérables ayant des démêlés judiciaires.
la cohérence et le suivi des interventions, l’intégration, la réintégration ou la réinsertion des personnes dans la collectivité et dans leurs communautés.
On compte à l’heure actuelle plus de 300 tribunaux en santé mentale an Amérique du Nord. Plus d’une cinquantaine seraient actifs sur le territoire canadien et des programmes et protocoles d’accompagnement et d’adaptabilité en justice et santé mentale sont actuellement en opération dans une dizaine de localités du Québec, d’autres sont en voie d’implantation et en développement. Le premier programme du genre dans la province aurait démarré en mai 2008, à la cour municipale de Montréal.
Références :
Trois axes thématique de recherche sont complétés par un axe transversal d’échange et de transfert des connaissances
Trajectoires de prise en charge judiciaire, réponse des services sociaux, policiers et de santé aux personnes qui présentent des problèmes de santé mentale. Accompagnement et suivi communautaire de ces personnes pour favoriser le réatablissement.
Réponse des institutions de prise en charge sociosanitaire aux comportements perturbateurs, tels qu’en milieu hospitalier, psychiatrique ou de psychiatrie légale.
Activités de formation, de dissémination intégrée et de transfert des connaissances arrimant les connaissances issues de la recherche à la pratique clinique, à la gestion des cas et à l’intervention adaptée.
Projets porteurs de l’Observatoire
L’Observatoire recense et cartographie les programmes, protocoles et initiatives d’accompagnement et d’adaptabilité à la cour sur le territoire québécois. Le répertoire des programmes sert à documenter les initiatives structurées et intersectorielles proposant des alternatives à l’incarcération et à la judiciarisation régulière.
L’Observatoire a effectué une étude de la portée des travaux scientifiques portant sur les tribunaux en santé mentale aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et d’ailleurs. L’analyse permet de documenter le type d’études publiées, les méthodologies employées et les paramètres analysées sur des initiatives semblables ou apparentés aux programmes d’accompagnement d’ici.
Une étude de la portée est en cours sur les travaux scientifiques portant sur les interventions et les pratiques policières. L’analyse servira à documenter le type d’études publiées, les méthodologies employées et les paramètres analysées sur des initiatives visant à adapter et à moduler l’intervention policière auprès de populations en situation de vulnérabilité psychosociale.